LES POINTERS DES DAMES DE LACHAMP
La passion que je voue au Pointer depuis 1988, m'a emmené à élever afin de contribuer (à un niveau amateur), à l'amélioration de la race. Situé aux portes des Cévennes, l'élevage familial a vu naître les premiers chiots "des Dames de Lachamp" en avril 1994, issus du mariage d'Elsa du Clapet aux Bartavelles et de Drek du Bois des Perches.
Chassant le Perdreau et la Bécasse en moyenne montagne, à une altitude oscillant entre 400 et 700 mètres, j'essaye depuis au travers des portées que je produis, de fixer les qualités qui me parraissent essentielles pour la recherche de ces "Oiseaux" : intelligence et équilibre, passion de la chasse, nez, fermeté d'arrêt, endurance et...Mental, le tout dans un style et avec des allures qui font qu'un Pointer est vraiment un POINTER.
Photo prise sur la terrasse au retour de la chasse, Dalton des Futaies des Bancels à gauche, Indie d'Aramont au centre, Elsa du Clapet aux Bartavelles à droite, et les 3 Bécasses qui ont fait les frais de notre sortie ce jour là.
DE MES PREMIERS POINTERS, A CEUX D'AUJOURD'HUI
En 1988, je fais l'acquisition de Dalton des Futaies des Bancels (Vox de la Plane de Tour Noel x Tuilla du Savais).
Un an est passé, et c'est autour d'Elsa du Clapet aux Bartavelles (Vox de la Plane de Tour Noël x Bergere des Mares Durand) de rejoindre le domicile familial.
Quelques années plus tard, en 1993, c'est dans le Var que je vais chercher Indie d'Aramont (Drek du Bois des Perches x Eden).
L'année suivante les premiers Pointers "des Dames de Lachamp" naissent et nous gardons un male, Joys des Dames de Lachamp (Drek du Bois des Perches x Elsa du Clapet aux Bartavelles).
En 1995, Dalton est choisi pour faire une saillie, et je prends une femelle sur le choix de portée, Lady (Dalton des Futaies des Bancels x Creole du Pays Bigouden).
Cinq ans aprés, en 2000, une petite chienne nait et reste à la maison, Reve des Dames de Lachamp (Islo d'Aramont x Indie d'Aramont).
2003, deux chiennes entrent au "bercail". Je récupère une femelle de un an directement issue de ma lignée, Tina (Jeff des Buveurs d'Air x Molie des Dames de Lachamp), et c'est dans l'Allier que je vais chercher Upsie d'Aspe et d'Ossau (Ronix du Ruisseau des Blaquieres x Nikkie du Mont des Sources).
Tous ces Pointers m'ont procuré et me procurent encore pour trois d'entre eux, beaucoup de plaisirs à courrir les bois à la recherche des Mordorées.
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J'ai écrit la première partie de "de mes premiers Pointers, à ceux d'aujourd'hui" en 2005. Depuis quatre années se sont écoulées, nous avons produit deux portées desquelles j'ai gardé deux femelles, mais surtout et malheureusement Indie nous a quitté le 16 Juillet 2007, je vous parlerez d'Indie je pense bientôt...
En 2007, je fais saillir Upsie par un fils d'Indie, Rox frére de Rêve (voir 1er partie) et nous gardons de cette union Caline des Dames de Lachamp (Rox des Dames de Lachamp x Upsie d'Aspe et d'Ossau).
C'est pendant l'été 2008 qu'avec Upsie je vais chercher la saillie de Texas. De ce mariage, en plus des cinq mâles, une seule petite chienne nait et reste avec nous, Diana des Dames de Lachamp (Texas des Tucs Landais x Upsie d'Aspe et d'Ossau).
DE MES PREMIERS POINTERS, A CEUX D'AUJOURD'HUI...LA SUITE
Chez Izzara les qualités sont encore bien présentes, et c'est en Bretagne que nous nous rendons fin avril 2018 pour la faire saillir par Ifern. Fin juin six chiots voient le jour de cette union dont cinq femelles. Le choix n'est pas facile à faire, mais c'est Ostie des Dames de Lachamp (Ifern du Pont Bihan x Izzara des Dames de Lachamp) qui est élue pour rester à la maison...
DALTON, MAITRE
Notre rencontre a eu lieu un jour de Décembre 1988. Il était mon premier chien d'arrêt, et je le destinait à chasser la Bécasse que j'avais découvert par hasard quelques semaines auparavant.
Après un temps d'adaptation, plus long pour moi que pour lui, notre couple a commencé à fonctionner et à devenir redoutable au fil des saisons, le plus redoutable des deux, c'était lui je l'avoue. Il m'a beaucoup appris et beaucoup pardonné. Pour les chiens qui au fil du temps sont venus rejoindre notre équipe, il a été un moniteur hors pair, mais c'est seul face à l'oiseau, qu'en virtuose, il s'élevait au sommet de son art, jouant sa partition qu'il connaissait sur le bout des pattes.
Grand trouveur de "Voyageuses" mais pas trés styliste, il savait couler prudement l'inquiète légère, terrasser avec autorité la piéteuse, et même contourner celle qui l'était trop piéteuse, afin qu'elle se retrouve coincée entre lui et moi la vicieuse.
Doté d'un rapport à toute épreuve, chasser la Bécasse avec ce "Maestro", était un grand moment de bonheur, plus encore, un prévilège.
Merci à toi DALTON.
ELSA, L'OPINIATRE BECASSIERE
Elsa du Clapet aux Bartavelles... Demi soeur de Dalton, elle nous a rejoins en 1989.
Chienne très équilibrée, elle a rapidement pris ses marques. Passionnée de chasse, elle a durant sa carrière, trouvé un trés grand nombre de Bécasses.
Besogneuse, sans cesse à la recherche de l'oiseau, Elsa avait les qualités qui font les bons Bécassiers. Chienne endurante et avec un mental à toute épreuve, elle a su se hisser à la hauteur de mes espérances, et son coulé autoritaire m'a toujours impréssionné.
Les chiots issus de ses portées (Elsa fut saillie par Bowi du Mont Pelade et Drek du Bois des Perches) m'ont prouvé qu'en matière d'élevage, la lice est au moins autant importante que l'étalon, car j'ai observé chez plusieurs de ses petits des qualités qu'elle leurs avait transmi.
Comme son frère, elle avait un excellent rapport, et traquer la Mordorée à ses côtés était un vrai plaisir.
Elsa, je te salut bien bas.
JOYS, OU L'OEUVRE INACHEVEE
Né à la maison en Avril 1994, il était avec ses frères et sa soeur, les premiers chiots "des Dames de Lachamp".
Chien très costaud, son style, sa prise de terrain, son mental et ses arrêts de marbre, laissaient augurer de belles saisons en perspective.
Mis au bois à l'age de 7 mois, il progresse rapidement au fil de nos nombreuses sorties, mais le destin fera que je ne pourrai pas profiter de ses qualités très longtemps, et qu'il ne sera jamais le chien qu'il aurait dû devenir. Il est en effet difficile de faire face aux évènements, surtout lorsqu'ils se déchaînent.
Après Ipsie en avril 1997, c'est en octobre 1998 que la maladie le frappe et nous sépare pour l'emporter au paradis des chiens de chasse.
Adieu Joys et repose en paix.